La vidéoprotection: un service mutualisé pour un cadre de vie apaisé

Conseil métropolitain du 13 octobre 2017
Intervention de Jocelyn Bureau,
 conseiller municipal de Saint-Herblain, conseiller métropolitain.


Madame la présidente, mes chers collègues,

Je souhaiterais tout d’abord rappeler que la mise en place du centre de supervision urbain métropolitain s’inscrit dans une démarche de mutualisation entre nos 24 communes, initiative permise par l’adoption de notre pacte métropolitaine en décembre 2015.

8 CSU

Des villes souhaitaient mettre en œuvre un dispositif de vidéo protection et il était logique de mutualiser nos efforts, pour ainsi créer un service public efficient, au service de la sécurité des biens et des personnes.

A sa création, le CSU métropolitain sera ainsi commun à quatre communes – Nantes, Saint-Herblain, Rezé et Vertou -, mais la porte restera bien entendu ouverte à d’autres d’ici la fin du mandat.

Vous le savez, la ville de Saint-Herblain a été pionnière puisque Saint-Herblain, sous l’impulsion de Charles Gautier avait mis en place son CSU en 2000 et je ne peux que me réjouir de voir comment aujourd’hui, le débat, malgré des désaccords, est relativement apaisé sur ce sujet.

En effet, au début de l’installation de la vidéo-protection sur l’espace publique sur notre commune, nous avions fait face à des manifestations bien que nous avions su répondre aux craintes quant aux atteintes aux libertés publiques.

Les garanties de l’époque sur le contrôle public de ce service de visionnage en continu de l’espace public, assuré par des agents de la fonction publique territoriale formés, ainsi que la mise en place d’un comité d’éthique, sont ici reprises dans le dispositif métropolitain.

Aux fantasmes présupposés sur les dangers relatif aux libertés, a succédé une demande accrue de la part des populations pour l’installation de ce service, chacun souhaitant une caméra dans son quartier, dans sa rue. Là encore, il faut raison garder. La vidéo protection ne saurait constituer à elle seule une politique de tranquillité publique. Elle constitue un maillon, un outil technique qui complète la présence du service public sur tous les territoires.

Le CSU arrive ainsi en complément du travail de prévention sociale, de médiation et d’accompagnement mené par les acteurs au plus proche des populations et il aide les services de police, de gendarmerie et la justice dans la résolution d’enquêtes.
C’est uniquement par cette complémentarité des acteurs et des moyens qu’on améliore l’efficacité des politiques de sécurité sur nos territoires.

Les maires restent bien évidemment les seuls interlocuteurs de l’État concernant les politiques de sécurité et de tranquillité sur leur commune, mais les délinquants, eux, se moquent de la géographie administrative.

Le déploiement de la vidéoprotection et la création du CSU métropolitain mettent en lumière le travail de collaboration déjà engagé par les communes de la métropole sur la tranquillité et la sécurité, qui sont des droits fondamentaux que nous devons à nos concitoyens.

C’est pourquoi, comme l’ensemble des élus du groupe socialiste, radical, républicain et démocrate, je voterai en faveur de ce projet de délibération.

Madame la présidente, mes chers collègues, je vous remercie.

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