Soutien à la végétalisation des cours d’écoles et des crèches des communes

Conseil métropolitain du 7 avril 2023
Intervention de Nathalie Leblanc, membre du Bureau métropolitain
Seul le prononcé fait foi…

Madame la présidente, cher-e-s collègues,

Alors que le nouveau rapport du GIEC est plus que alarmant, nous savons pertinemment que les risques liés au changement climatique deviendront de plus en plus complexes et difficiles à gérer. Que les vagues de chaleur et les sécheresses deviendront plus fréquentes, à l’image de l’été passé. Avec notre Plan Pleine-Terre, nous agissons maintenant pour le climat. Pour éviter à nos habitantes et nos habitants de subir les aléas météorologiques. Pour permettre à nos enfants de jouer et de grandir sainement, loin d’un environnement enclin au béton et à la pollution.

Réduire les surfaces minérales, qui accentuent la chaleur et empêchent les eaux de pluie de s’infiltrer, pour restaurer des sols naturels, perméables, tout en augmentant la couverture arborée et la végétalisation sur l’ensemble de la ville, en consacrant des îlots de fraîcheur. Voilà aujourd’hui notre ambition.

Le fond de concours spécifique pour la végétalisation des cours d’écoles et des crèches est une mesure égalitariste et solidaire qui permettra d’accueillir de la même manière tous les enfants issus du territoire métropolitain. En donnant aux communes, les moyens de le faire.

Dans un monde où les enfants voyagent de plus en plus à l’extérieur au travers de leur écran, où la nature n’est plus forcément devant la porte de leur maison, et, où, les enfants passent de plus en plus de temps à l’école, à l’accueil périscolaire, cette mesure permettra aussi de garder un contact quotidien avec l’environnement, la biodiversité, tout en consacrant de nouvelles activités ludiques. Par exemple, le jardinage.

Et oui, cette ambition que nous portons, ce n’est pas seulement de permettre à nos enfants d’avoir des cours climatiquement adaptées, des cours d’écoles résilientes qui apporteront de l’ombre en été, de la perméabilité en hiver. C’est aussi d’avoir des cours à leur image. Des endroits où ils pourront enfin grimper, explorer, se cacher. Toutes ces activités qui ne sont pas possibles dans des endroits bétonnés, bitumés.

Cette mesure, c’est de permettre aussi, comme je le disais, des moyens financiers à toutes nos communes pour objectiver ces projets. Je parle ici par exemple au nom de la Maire de la commune de Brains, fière d’avoir une Métropole qui soutien son école primaire Jules-Verne vers sa résilience, son verdissement.

Enfin, et je le souligne, cette mesure n’est pas qu’une mesure sociale ou environnementale puisqu’il s’agit aussi d’une mesure de santé publique. Notre Métropole assume aujourd’hui sa volonté de replacer le bien-être et la santé des enfants au cœur du projet éducatif, pour permettre l’épanouissement personnel, le développement moteur, psychologique et social de nos jeunes.

Avec mes collègues du groupe SERDA nous soutenons cette délibération qui s’inscrit pleinement dans la continuité et les ambitions de notre mandat métropolitain.

Madame la Présidente, Cher-e-s collègues,

Je vous remercie.

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