Validation de l’inventaire des zones humides et des cours d’eau de la métropole nantaise

Intervention de Jean-Claude Lemasson, Maire de Saint-Aignan-de-Grand-Lieu vice-président de Nantes Métropole
Conseil métropolitain du 19 octobre 2015


Madame la présidente, chèr-e-s collègues,

Sur le territoire de Nantes Métropole, nous menons une politique ambitieuse en matière de protection, de restauration et de mise en valeur des milieux aquatiques, ce, tout en maintenant nos objectifs de développement urbain, tant dans les domaines de l’habitat que des zones d’activité économique. L’inventaire de nos zones humides participe à cet objectif.
Et je tiens d’ailleurs à féliciter le travail des services qui ont participé à ce projet.

J’avais déjà évoqué, l’an passé, certaines de nos opérations immobilières qui ont pu s’effectuer tout en préservant les cours d’eau adjacents. Je pense, en particulier, à l’éco-quartier Bottière-Chénaie bordé des Gohards, ruisseau longtemps oublié, que nous avons rendu à la ville et remis en eau.

L’inventaire des zones humides nous offre une connaissance plus précise de notre territoire, ce afin que nos aménagement s’intègrent au mieux dans notre environnement.
En répertoriant les zones humides, nous disposons d’un outil permettant d’anticiper les problématiques liées à nos projets futurs. Car, derrières nos projets urbains, il y a la question du logement, de la densification urbaine, mais aussi de l’emploi, ne l’oublions pas ! En effet, il existe des possibilités permettant de réduire l’impact de l’aménagement du périmètre ou de compenser la surface menacée.

Madame la présidente, chèr-e-s collègues, les 9.500 hectares de zones humides qui ponctuent notre territoire représentent une richesse écologique et patrimoniale que nous devons préserver, c’est un fait. Et, notre politique en matière d’urbanisme est la preuve par l’exemple, jour après jour, de cet attachement à notre trame verte et bleue, que l’inventaire des zones humides et haies nous permet de maitriser précisément.

De plus, en matière d’amélioration de la vie aquatique, notre bilan est positif et nos projets à venir contribueront à faire de notre métropole une cité qui vie et qui respire, grâce à ses espaces naturels, forestiers ou aquatiques.

Ce cadre que nous préservons, au quotidien, est une richesse que nous avons reçue en héritage et que nous saurons transmettre aux générations futures. Et, il me semble que, grâce à cet inventaire des zones humides décliné dans chacun de nos PLU, nous trouvons un équilibre entre ce qui nous entoure et nos projets urbains et économiques. Aussi, comme les autres élus du groupe socialiste, radical, républicain et démocrate, je voterai en faveur de ce projet de délibération.

Madame la présidente, chèr-e-s collègues,
Je vous remercie.