Politique publique alimentation et agriculture. Réponses à l’avis du Conseil métropolitain des Acteurs de l’Alimentation et Stratégie foncière agricole

Conseil métropolitain du 6 octobre 2023
Intervention de Laure Beslier, Membre du bureau de Nantes Métropole, maire de la ville de Brains.
Seul le prononcé fait foi…

Madame la présidente, cher-e-s collègues,

Les enjeux de préservation et de développement d’une agriculture locale et de qualité, tels que les a rappelés Delphine Bonamy, sont essentiels.

Essentiels, à la fois pour la résilience de notre métropole et à propos notre engagement en faveur du climat, mais aussi afin de contribuer à l’accès de chaque habitante et habitant de notre métropole, et en particulier les plus fragiles d’entre nous, à une alimentation de qualité.

A ce sujet, en juin 2022, nous avons adopté une nouvelle stratégie foncière ambitieuse et au service de notre projet de territoire, car outil premier de l’ensemble de nos politiques publiques.

Celle-ci permet, notamment, de préserver l’activité agricole et la production alimentaire à l’intérieur de la Cité, axe majeur de notre projet partagé pour la métropole.

Elle intègre pleinement, aussi, la trajectoire de zéro artificialisation nette, tant dans la lutte contre l’étalement urbain, qu’au service du confortement des espaces naturels, agricoles et forestiers.

Il faut le rappeler, l’objectif fondamental du Z.A.N est bien la préservation de la pleine terre et de sols vivants, permettant de ne pas subir (ou moins) les aléas climatiques soudains, de mieux respirer, et de se nourrir le plus sainement possible.

Cet enjeu est stratégique, pour nous mais aussi pour les générations à venir, et nous y répondons de manière volontaire avec des outils adaptés et des bonnes pratiques.

Mes cher-e-s collègues, permettez-moi, ce matin, de concentrer mon intervention à propos des réponses foncières apportées, dont la présidente m’a confié la responsabilité à l’échelle de la métropole, et qui, bien sûr, me mobilisent aussi en tant que maire de Brains.

Notre stratégie foncière métropolitaine appuie notre volonté de conforter le socle naturel et agricole de la métropole, afin de répondre au défi climatique et de mettre en œuvre les objectifs du Plan Alimentaire Territorial.

Notre objectif est de répondre pleinement aux enjeux identifiés par le diagnostic piloté par la Chambre d’agriculture. Soit, maintenir et consolider les surfaces et les sites de productions alimentaires, réussir le renouvellement de la population agricole, accompagner les exploitations dans leurs démarches de transition.

Dans le contexte de pression sur le foncier que nous connaissons, au quotidien, dans nos communes, les terres agricoles sont l’objet d’une attention forte et particulière de nombreux acteurs, et ce pour son urbanisation, pour des activités de loisirs, pour la compensation de projets d’aménagement publics et privés.

Aussi, nous pouvons nous réjouir que la stratégie foncière agricole, désormais définie, contribue à faire de la production alimentaire l’usage prioritaire des terres arables de notre territoire, redonne à certains fonciers leur usage agricole (notamment par le défrichage), comme préserve, à long terme, les exploitations et usages agricoles.

De plus, je tiens à saluer l’implication de Delphine Bonamy et le travail conséquent réalisé par les services de notre collectivités avec tous les partenaires agricoles, et les vingt-quatre villes de la métropole, ce afin de construire une stratégie partagée et répondant aux attentes de chacune, de chacun.

En effet, lors de l’élaboration des contrats territoriaux, la question foncière agricole s’est imposée comme une dimension essentielle pour la pérennisation des exploitations existantes, ou bien pour réussir à trouver de nouveaux fonciers agricoles.

Enfin, Il me parait important de retenir qui si cette stratégie répond globalement aux besoins de notre territoire, elle définit également des angles prioritaires d’action par territoire. La transmission des exploitations dans la couronne Ouest / Nord de la métropole, la redynamisation des espaces agricoles au Sud de notre territoire et enfin l’amélioration des pratiques et l’accès aux ressources sur un large secteur Nord / Est.

C’est donc avec vision globale, des outils concrets et une stratégie foncière opérationnelle, que la politique agricole ambitieuse que conduit Nantes Métropole depuis 20 ans peut passer, aujourd’hui, un nouveau cap.

Madame la Présidente, cher-e-s collègues,

Je vous remercie.

Doulon Gohards: ville et agriculture

Conseil métropolitain du 16 décembre 2016
Intervention de Jean-Claude Lemasson,
Maire de Saint-Aignan-de-Grand-Lieu, vice-président de Nantes Métropole


Madame la présidente, cher-e-s collègues,

Le secteur de Doulon-Gohards est un projet métropolitain qui a vocation à devenir un nouveau quartier de notre métropole, un espace de vie et de nature. A l’horizon 2035, Doulon-Gohards offrira un programme d’environ 2700 logements diversifiés à prix maîtrisés, dont 25 % de logements sociaux et 30% dédiés à l’accession abordable. Ce quartier répondra à la diversité des besoins de ses habitants et participera à lutter contre l’étalement urbain. Continuer la lecture de « Doulon Gohards: ville et agriculture »

Le pacte métropolitain d’innovation

Conseil métropolitain du 16 décembre 2016
Intervention de Jean-Claude Lemasson,
Maire de Saint-Aignan de Grand Lieu , vice-président de Nantes Métropole


Madame la présidente, cher-e-s collègues,

Notre métropole est un territoire d’actions, d’innovation, un laboratoire d’initiatives. La création du nouveau marché d’intérêt national et notre projet alimentaire de territoire, en sont les preuves. Et, cet engagement en faveur de l’économie de demain est largement reconnu au niveau national. Par son soutien financier à la construction du MIN et à l’élaboration du Projet Alimentaire Territorial, l’État encourage le développement, d’une agriculture innovante, dynamique et économiquement viable, à la fois pour les producteurs et les consommateurs sur notre territoire et au-delà de ces limites. Continuer la lecture de « Le pacte métropolitain d’innovation »