Un fonds métropolitain contre le sans-abrisme universel et solidaire !

Conseil métropolitain du 8 octobre  2021.
Intervention de Pascal Pras, vice-président de Nantes Métropole, maire de Saint-Jean-de-Boiseau.

Seul le prononcé fait foi…

Madame la présidente, cher-e-s collègues,

Je tiens tout d’abord à saluer l’ensemble des élus-e-s (particulièrement François Prochasson), mobilisé-e-s depuis la session du conseil métropolitain d’avril dernier, mais aussi les services de la Métropole, pour leur capacité à trouver des solutions et rendre opérationnels nos engagements. J’ai aussi une pensée pour les associations engagées à nos côtés.

Leur travail commun nous permet, comme la majorité métropolitaine s’y était engagée, de rendre concret et effectif, dès aujourd’hui, le principe d’un fonds de soutien métropolitain en faveur de la lutte contre le sans-abrisme.

Près de 3500 personnes ont eu recours au 115 (numéro d’appel qui permet l’accès à des places d’hébergement d’urgence), au moins une fois dans l’année, en 2019.

Pour autant, au-delà de ces statistiques, il s’agit surtout d’histoire de femmes et d’hommes, de familles, qui, à un moment de leur vie, basculent dans une situation de précarité, parfois en trouvant un hébergement temporaire dans de la famille, auprès d’ami-e-s, chez des Nantaises et Nantais solidaires, parfois aussi en se retrouvant à la rue, et sans solution aucune.

De nombreuses raisons peuvent amener à un état de mal logement, de sans-abrisme, que la crise sanitaire a d’ailleurs malheureusement amplifié.

Aujourd’hui, notre jeunesse est particulièrement touchée par une précarité exacerbée, comme les alertes sur la santé mentale de certain-e-s de nos concitoyen-n-e-s sont nombreuses, ces situations et aléas ont un réel  impact sur les parcours de vie, sur la capacité à de chacune, de chacun à Vivre ensemble.

Avec ce fonds, la Métropole fait le choix de l’Universalité, de la solidarité. Et ce, au-delà de toute question de prérogative et de compétence. Car, rappelons-le tout de même, la mise à l’abri est bien une responsabilité première de l’État. Nous faisons ce choix, afin de rendre encore un peu plus concrète notre volonté commune de ne laisser personne sur le bord du chemin.

Madame la présidente, cher-e-s collègues, le règlement intérieur du fonds qui est proposé, ce matin, à notre approbation, est la concrétisation d’une ambition partagée qui prend forme, entre la Métropole et les communes. Il va nous permettre, dès demain, d’agir ensemble, en cohérence, de manière claire et transparente, pour lutter contre toutes les formes de sans-abrisme présentes sur notre territoire métropolitain.

Ce document précise à la fois le soutien financier de la Métropole, les enjeux du partage d’expérience et de connaissance entre les 24 villes et la collectivité, mais aussi plus globalement les modalités d’intervention de ce fonds. Il renforce nombres de nos actions déjà engagées, particulièrement autour du Logement et de l’habitat.

Après l’adoption à l’unanimité du principe de ce fonds, en avril dernier, comme les autres élu-e-s socialistes, écologistes, radicaux, républicains, démocrates et apparenté-e-s, j’espère que ce règlement connaitra le même sort. Cela serait un signe fort, notamment d’Humanité.

De plus, l’approbation de ce règlement intérieur permettra la mise en œuvre diligente d’un engagement important de mandat.

Et, je sais que ses premiers effets sont particulièrement attendus, comme nous le témoignent les associations engagées dans la lutte contre le sans-abrisme, mais aussi les habitantes et habitants de la Métropole.

Avec ce fonds, nous continuons de faire de notre cité une métropole solidaire, volontaire et créative, actrice d’un nouveau contrat social, écologique et démocratique.

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