Nantes au chevet de ses arbres

Les platanes qui bordent le marché de Talensac sont touchés par un un champignon: le chancre coloré. Ce chancre peut détruire un arbre en quelques mois à peine et se propager facilement avec le vent, l’eau ou encore les activités humaines. Malheureusement, il n’y a pas de remède contre ce champignon, mis à part l’abattage des arbres.

Abattage préventif des platanes infectés et ceux qui ne le sont pas encore par le chancre coloré du platane, champignon destructeur, Ceratocystis platani. Rue Basse-Porte (près Talensac)

Ainsi, du 19 au 23 août dernier, 18 platanes ont été abattus en prenant soin de récupérer tous les résidus, sciure et copeaux. Les souches seront supprimées et les emplacements des arbres refermés avec de l’enrobé.

Prochainement, notre métropole se saisira de la question du remplacement des arbres, en prenant soin à ne pas replanter de platanes au même endroit et en diversifiant les essences. Bouleaux, frênes, cerisiers ou chênes pourront être ainsi envisagés. Notre territoire est en effet attaché à ses arbres remarquables.Magnolia, camélia ou encore le tulipier de Virginie sont l’une des fiertés botaniques nantaises.

Notre métropole s’intéresse par ailleurs au développement des forêts urbaines, pour contribuer à la diversité des milieux naturels et permettre de constituer des corridors écologique. Trois sites expérimentaux ont été identifiés sur près de 1400 hectares appelés à devenir des forêts urbaines. Ces trois sites, privés à 75%, comptent aujourd’hui 470 hectares de boisement et s’étendent sur 8 communes : Saint-Herblain, Couëron et Sautron (site Nord-ouest); Bouguenais, et Saint-Aignan-de-Grand Lieu (site Sud-Ouest) et Rezé, Vertou, et Les Sorinières Sorinières (site Sud-est).

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